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Un modèle idéal au service de la science 

En effet, la drosophile possède beaucoup d’atouts faisant d’elle un modèle idéal pour la science. 

 

-Premièrement son cycle biologique (pour obtenir une drosophile adulte) est très court, environ 10 à 12 jours. Il permet aux chercheurs de suivre un grand nombre de générations, environ 25 générations par an. Pour se rendre compte l’Homme donne une génération tous les 25 ans.

 

-C’est un élevage facile à pratiquer en laboratoire qui prend un espace très limité. En laboratoire on les conserve sous formes de stocks en fonction de leur lignée ou de leur génération.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

          Photo : Cycle biologique de drosophile                                  Photo : Réserve de drosophiles du CNRS

 

 

-Le caryotype de la drosophile se compose de seulement 4 paires de chromosomes que l’ont peut facilement étudier. De plus les chromosomes contenus dans les glandes salivaires des larves sont des chromosomes dupliqués dit chromosomes polytènes,  c‘est à dire que ces chromosomes contiennent jusqu’à un millier de molécules d’ADN identiques résultant de multiples copies des chromatides qui sont restées soudées entres elles (réplications de l’ADN).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

             Photo : Caryotype d'une drosophile                                                Photo : Chromosome polytène

 

 

-Le génome de la drosophile est complètement séquencé depuis 2000 ce qui facilite son étude bien qu’il reste complexe.

 

-Dimorphisme sexuel

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-1 siècle de génétique, la drosophile fait l'objet de plus de 100 000 pubications

 

-Transgénèse aisée et rapide

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-Peu de redondance génétique (le fait qu’il existe des équivalent de ce gene dans le programme génétique permet s’il y a une mutation d’un de ces gènes que sa fonction pourra tout de suite être remplace par un autre gène) dans le cas de la drosophile le peu de redondance génétique permet aux chercheurs d’obtenir tout de suite un résultat après mutation. 

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-Tout ce qui a été trouvé chez la drosophile a été également retrouvé chez l’homme et que donc moléculairement et cellulairement il y a une ressemblance qui est importante entre l’homme et la drosophile. Cette ressemblance représente 60-70% d’identité cellulaire entre un gène drosophile et un gène humain.

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