Ainsi, nous avons pu vous montrer que la drosophile est un modele idéal pour la recherche. Ce petit insecte, possède beaucoup d’avantages. En particulier, une facilité de reproduction, une descendance abondante, ainsi qu'un cycle biologique court. De plus, 75% des gènes impliqués dans les maladies chez les humains ont leur équivalent chez la mouche et nous avons beaucoup de bases de données sur la drosophile telles que tous son genome qui a été séquencé dans les années 2000 permettant aux chercheurs de faciliter leur travail. Nos expériences nous ont permis de prouver que la mouche est un bon modèle. En effet, beaucoup de drogues (Erivedge, Odomzo …) contre le carcinome basocellulaire ont été trouvés grace à leurs études. Ces traitements sont révolutionnaires et permettent d’abord à un patient atteint de cancer de la peau de pouvoir faire réduire ou complètement disparaître sa tumeur, puis de mieux comprendre les mécanismes de certaines maladies neurodégénératives tel que Parkinson et Alzheimer.
Au laboratoire de l’iBV faisant partie du CNRS, un nouveau projet a été établi. Il consiste à déterminer si la protéine Hedgehog, un oncogène permet de préserver les cellules neuronales, dans une optique de développement d’un traitement.
Si nous avons choisi ce sujet c’est sans doute car personne n’en a vraiment déjà parlé et que de ce fait, nous le trouvions original et intéressant ! La drosophile est un sujet très actuel que les chercheurs étudient encore. Nous ne regrettons pas du tout ce choix car nous avons réussi à montrer ce que nous voulions.